• Histoire Partie IV: Vers la modernité Thème 1

     IV. VERS LA MODERNITÉ, fin XVe – XVIIe siècle
    ( environ 40% du temps consacré à l’histoire)

     


    Thème 1 - LES BOULEVERSEMENTS CULTURELS ET INTELLECTUELS (XVe – XVIIe siècle)
    CONNAISSANCES


    Entre le XVe et le XVIIe siècle, l’Europe connaît des bouleversements culturels, religieux et scientifiques qui donnent
    une nouvelle vision du monde et de l’homme.
    - Les découvertes européennes et la conquête et des empires ouvrent le monde aux Européens.
    - La Renaissance renouvelle les formes de l’expression artistique;
    - La crise religieuse remet en cause l’unité du christianisme occidental (Réformes) au sein duquel les confessions s’affirment et s’affrontent (catholiques, protestants) ;
    - La révolution de la pensée scientifique aux XVIe et XVIIe siècles introduit une nouvelle conception du monde.

    DÉMARCHES
    L’étude est conduite à partir d’exemples au choix qui sont replacés dans le contexte général de l’histoire de l’Europe et du monde.


    Ouverture au monde :
    - un voyage de découverte et un épisode de la conquête ;
    - une carte des découvertes européennes et des premiers empires.

    Bouleversements culturels :
    − la vie et l’oeuvre, d’un artiste ou d’un mécène de la Renaissance ou un lieu et ses oeuvres d’art ;
    − une carte des foyers et de la diffusion de la Renaissance.

    La crise religieuse de la chrétienté :
    − un personnage lié aux Réformes ou un événement ;
    − une carte de l’Europe en 1648.

    L’évolution de la pensée scientifique :
    − aspects de la vie et de l’oeuvre d’un savant du XVIe siècle ou du XVIIe
    siècle.


    CAPACITÉS
    Connaître et utiliser les repères suivants :
    − Le premier voyage de Christophe Colomb (1492) ou le voyage de Magellan (1519 -1521) sur une carte du monde
    − La Renaissance (XVe - XVIe siècle) et ses foyers en Europe
    − Le siècle des Réformes et des guerres de religion : XVIe siècle
    Raconter et expliquer un épisode des découvertes ou de la conquête de l’empire espagnol d’Amérique
    Raconter un épisode de la vie d’un artiste ou d’un mécène ou décrire un monument ou une oeuvre d’art comme témoignages de la Renaissance.
    Raconter un épisode significatif des Réformes (dans les vies de Luther, de Calvin ou d’un réformateur catholique…) et expliquer ses conséquences
    Raconter un épisode significatif des progrès ou débats scientifiques des XVIe et XVIIe siècles (Copernic ou Galilée…) et expliquer sa nouveauté.

     


    Les boulversements culturels: L'art à la renaissance:

     

    Pourquoi l'Italie a-t-elle connu la "Renaissance" artistique?

     

     Un art inspiré de l'Antiquité

     

    ¦ Aux XV et XVIème siècles, les architectes italiens délaissent le mouvement gothique pour s'inspirer eux aussi des formes antiques grecques ou romaines.

    ¦ L'homme est le centre de l'inspiration artistique et on cherche à le représenter le plus fidèlement possible. La règle de la perspective* est aussi inventée.

     

    "La chapelle Sixtine"

     

    Le jugement dernier
    Michel-Ange, 1537-41
    Freque, 1370 x 1220 cm
    Chapelle Sixtine, Vatican

     

    T

    The Creation of Adam by Michelangelo Buonarroti (Renaissance in Italy)

    Sistine Madonna by Raphael Sanzio

    Sistine Madonna by Raphael Sanzio (High Renaissance in Italy)

    ¦ La décoration de cette chapelle est l'exemple même du nouveau mouvement artistique, au niveau du sujet (l'homme) et des techniques (peinture à l'huile).

     

    L'Italie, centre de la Renaissance

     

    ¦ Les riches familles italiennes ont permis à la Renaissance artistique de se développer. En effet, chacun devait posséder les plus beaux monuments, et pour ce faire devenait un mécène* pour des artistes.

     

    "La villa Rotonda"

     

    La villa Rotonda à Vicence (Italie), 1567-1570, Villa de Andrea Palladio.

    ¦ Après Florence, c'est Rome puis Venise qui passe au premier plan. Cette villa de la région de Venise, montre les changements architecturaux.

     

    Où cette la Renaissance s'est elle ensuite diffusée?

     

    La France s'inspire de l'Italie...

     

    ¦ Les guerres menées en Italie permettent aux rois de découvrir la Renaissance artistique italienne.

    ¦ François premier fut aussi un admirateur de cette culture italienne, et fit même venir des artistes comme Léonard de Vinci.

     

    "Le château de Chambord"

          

    ¦ L'influence italienne se fait sentir sur l'ensemble des châteaux de la Loire. Ces châteaux gardent de aspects médiévaux (tours...) mais sont aussi extrêmement nouveaux (chapiteaux, terrasses...).

     

    L'impact en Flandre et en Allemagne.

     

    "Diffusion de la Renaissance"

    GIF - 20.6 ko

    ¦ C'est plus les marchands que les seigneurs qui assurent la diffusion artistique pour cette partie de l'Europe. Les plus riches marchands, achètent en effet de nombreux objets de luxe, voire se font construire des palais.

     

    "Adam et Eve"

     Adam and Eve by Lucas Cranach the Elder

    ¦ Les flamands et les allemands gardent plus les techniques (gravures...) que les sujets d'inspirations italiens (mythologie...).

     

    Liste issu de ce site: http://www.edelo.net/italie/arts/renaiss.htm

    Masaccio (1401-1428)
    Peintre  appartenant à la première génération du Quattrocento dont les innovations s'inscrivent dans la lignée des recherches initiées, au siècle précédent, par Giotto sur la représentation spatiale et le naturalisme de la figuration. La lumière et l'ombre jouent chez Masaccio un rôle inconnu jusqu'alors. Les fresques de la chapelle Brancacci à Santa Maria del Carmine de Florence (1424-1428) influenceront plusieurs générations d'artistes. Il crée un peu plus tard la fresque de la Sainte Trinité à Santa Maria Novella

    Masolino (1383-1447)
    Il réalisa la plus grande partie de ses œuvres en collaboration avec Masaccio.

    Uccello, Paolo (1397-1475)
    Peintre célèbre pour ses innovations dans l'utilisation de la perspective. Il peint la bataille de San Romano en 1456.

    Fra Angelico (1400-1455)
    Peintre toscan du début de la Renaissance. Il fut nommé Angelico ("angélique" en français) du nom de l'angélique docteur, saint Dominique, et Beato ("béni" en français) pour la profondeur spirituelle de sa peinture. Il peint à fresque les cellules  du couvent de San Marco à Florence de 1438 à 1445.

    Veneziano, Domenico (1410-1461)
    Son style se caractérise par une grande luminosité, l'emploi d'une palette claire et la création d'espaces vastes et aérés.

    Lippi, fra Filippo (1406-1469)
    Peintre et moine carme florentin du début de la Renaissance, il est l'un des plus importants successeurs de Masaccio. Il fut le maître de Botticelli. Son oeuvre majeure est la décoration du choeur de la cathédrale de Prato entre 1452 et 1465.

    Andrea del Castagno (1419-1457)
    Peintre florentin du début de la Renaissance, il développe une peinture sculturale et cherche le relief jusqu'au trompe-l'oeil. Il affectionne les effets de perspective.


    Piero della Francesca (1420-1492)
    Peintre, mathématicien et théoricien de l'art italien de la Renaissance, dont le parcours esthétique vise à la synthèse des différentes recherches contemporaines dans le but d'aboutir à un système universel de figuration qui établit la peinture comme reflet de la connaissance. Une étrage et envoutante poésie se dégage de sa peinture; elle provient du contraste étonnant entre un dessin et une composition savante et géométrique, et une douce et subtile lumière qui nimbe les corps. Il peint la Flagellation du Christ d'Urbino en 1444. Son oeuvre majeure est l'ensemble de fresques du choeur de l'église San Francesco à Arezzo, qui retrace l'histoire de la croix du Christ, inspirée de la Légende Dorée de Jacques de Voragine.

    Gozzoli, Benozzo (1420-1497)
    Elève et collaborateur de Fra Angelico, il peint à fresque la chapelle du palais des Médicis en 1459. Le Cortège des Rois Mages est l'occasion pour lui de peindre les fastes de la cour.

    Mantegna, Andrea (1431-1506)
    Principal représentant des peintres de la Renaissance en Italie du Nord, grand érudit et féru d'antiquités, il inaugure la recherche de la vérité historique dans la peinture. Il peint la Chambre des Epoux à Mantoue (1472-1474)

    Botticelli, Sandro (1445-1510)
    Elève de Filippo Lippi, familier de la cour de Laurent le Magnifique, sa peinture est le lieu d'une confrontation entre nature et histoire. Son œuvre s'oppose massivement à la peinture des grands systèmes figuratifs du type de celui que Piero della Francesca avait proposé. Ses oeuvres les plus célèbres sont Le Printemps (1478) et La Naissance de Vénus (1484, Florence, Offices).

    Ghirlandaio, Domenico (1449-1494)
    Il est le pôle opposé à Botticelli. Il oppose à l'art de cour raffiné de son aîné, la représentation de la bourgeoisie prospère et digne, à l'amour du détail la mise en scène virtuose de masses en mouvement. Ses oeuvres principales sont la décoration de la chapelle familiale des Sasseti à Santa Trinita de Florence et du choeur de Santa Maria Novella (1485-1490).

    Lippi, Filippino (1457-1504)
    Fils de Fra Filippo Lippi, son œuvre caractérisée par un style complexe et mouvementé préfigure le maniérisme. Il achève le cycle de fresques de la chapelle Brancacci et peint les décorations de la chapelle Strzzi à Santa Maria Novella.

    Signorelli, Luca (1445-1523)
    Né à Cortone, élève de Piero della Francesca, il possédait le sens des amples compositions. En 1481, il fit partie de l'équipe de peintres appelés à Rome par le pape Sixte IV pour travailler à la chapelle Sixtine (avec entre autres Botticelli, Ghirlandaio et le Pérugin). Oeuvre majeure : les fresques du Jugement dernier de la cathédrale d'Orvieto (1499-1504)

    Pérugin, le (1450-1523)
    Grâce à lui, Pérouse est devenu un centre artistique de premier rang. Il est un des plus grans peintres a fresco de son époque. Maître de Raphaël, il dirige les travaux de la fresque de la Chapelle Sixtine en 1480.

    Pinturicchio (1454-1513)
    Un des plus grands peintres de fresques de la Renaissance

    Carpaccio, Vittore (1460-1526)
    Peintre narratif, dont les compositions, d'une étrangeté onirique, lui firent occuper une place un peu marginale dans l'art de la Renaissance. Il fut l'un des peintres les plus compétents du début de la Renaissance à Venise qui refusa d'adapter son style à l'évolution picturale du début du XVIe siècle. Par la présence de l'architecture dans ses toiles, Carpaccio s'imposa également comme un grand peintre de paysages urbains.

     

    Bellini, Giovanni (1430-1516)
    Peintre vénitien, membre le plus important d'une des grandes familles de peintres de la Renaissance, il eut une grande importance pour la peinture vénitienne du XVIe siècle.. Il est le beau-frère de Mantegna. Il fut le maître de Giorgone et de Titien

    Léonard de Vinci (1452-1519)
    A la fois peintre, sculpteur, architecte, ingénieur et scientifique. La passion qu'il vouait à la connaissance et à la recherche scientifique transparaît nettement dans son œuvre artistique et théorique. Avec sa Cène réalisée à Milan en 1495-1498, il pose les bases de l'art de la Haute Renaissance. Il se tourne vers la modulation chromatique, résuisant les contours et les délimitations.

    Giorgione (1478-1510)
    Peintre vénitien, élève des Bellini, initiateur de la peinture dite bucolique. Son oeuvre majeure est la Vénus endormie.

    Bartolomeo, Fra (1472-1517)
    Peintre florentin, dont les œuvres établissent un compromis entre la conception de la peinture selon Léonard de Vinci et les canons du classicisme monumental fixés par Michel-Ange.

    Sodoma, le (1477-1549)
    Son œuvre symbolise la transition entre la fin de la Renaissance et le début du style maniériste. Dès 1501, il se rendit à Sienne puis, succédant à Signorelli, s'attacha à la réalisation des fresques du monastère de Monte Oliveto Maggiore (1505-1508) où il retraça les Scènes de la vie de saint Benoît.

    Raphaël (1483-1520)
    Elève du Pérugin, il s'installe à Florence en 1504 où ses peintures de Madone le rendent célèbre. En 1508, il est appelé à Rome par Jules II qui lui commande la décoration des Stanze au Vatican. A la villa Farnésina, il peint Le Triomphe de Galatée. Son style est l'aboutissement du classicisme. Parmi ses tableaux, citons La Belle Jardinière (1507), La Transfiguration (1517-1520), Léon X et deux cardinaux (1518-1519). De Bramante, le peintre Raphaël qui lui succède à Saint-Pierre en 1514, retient surtout la leçon d'harmonie et de grandeur classicisante, en particulier dans les églises en croix grecque (Saint-Eloi des Orfèvres). Mais le peintre réapparaît dans le traitement polychrome des surfaces (chapelle Chigi à Sainte-Marie du Peuple)

    Lotto, Lorenzo (1480-1556)
    Peintre vénitien dont l'œuvre empreinte de pathétique est caractérisée par un grand nombre de portraits de personnages à l'humeur rêveuse et mélancolique.

    Andrea del Sarto (1486-1530)
    Peintre florentin de la haute Renaissance, dont la renommée repose principalement sur une série de fresques retraçant la vie de saint Jean-Baptiste, réalisée pour le cloître du Scalzo à Florence.

    Corrège (1489-1534)
    Peintre émilien, élève de Mantegna à Mantoue, célèbre pour ses travaux sur les voûtes et les plafonds. Il travaille surtout à Parme. Avec lui, le XVIe siècle italien entre déjà dans l'art baroque.

    Michel-Ange (1475-1564)
    Artiste de la Renaissance italienne dont l'œuvre de sculpteur, d'architecte, de peintre et de poète marqua durablement l'histoire de l'art occidental. En 1448, il est l'élève de Ghirlandaio et collabore aux fresques du choeur de Santa Maria Novella à Florence. Il étudie ensuite les sculptures antiques de la collection des Médicis dans les jardins de Saint-Marc. Il s'impose rapidement avec la Pietà (1499, Saint-Pierre de Rome) et le David (1501-1504, Galerie de l'Académie à Florence). Ce dernier, placé devant le Palazzo Vecchio, consacre la réputation de l'artiste. En 1508, Jules II lui commande la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine, terminée en 1512. Il travaille au tombeau de Jules II après 1515 pour lequel il sculpte les Esclaves (galerie de l'Académie). Il sculpte ensuite le Moïse (1524, Saint-Pierre aux Liens à Rome). De retour à Florence, il conçoit la façade de Saint-Laurent et les tombeaux de Laurent et julien de Médicis (1526-1533). En 1536, il retourne à Rome pour peindre la grande fresque du Jugement dernier à la chapelle Sixtine. Il consacre la fin de sa vie à l'architecture à Rome en concevant la place du Capitole, et à partir de 1547, en assurant la direction du chantier de Saint-Pierre qu'il couronne de sa coupole.

    Titien (1490-1576)
    Peintre vénitien, dont le rôle fut primordial dans le développement de l'école vénitienne du Cinquecento. Il acquiert une gloire européenne, renforcée par sa rencontre avec Charles Quint, qui lui confère les titres de comte palatin et chevalier de l'Eperon d'or.

    Un exemple de peinture de la renaissance

     
    Les vanités


    Simon RENARD DE SAINT-ANDRÉ (1613-1677)
    Vanité
    1650, Musée des Beaux-Arts, Marseille


    Simon RENARD DE SAINT-ANDRÉ  (1613-1677)
    Vanité

     c.1650, Musée des Beaux-Arts, Lyon


        Au centre de la composition du musée de Marseille, au milieu d’objets symbolisant les plaisirs de la vie trône un crâne couronné de lauriers, ce que l'on peut comprendre comme l'inanité des réussites humaines sur terre et comme une victoire irrémédiable de la mort. À moins qu'il ne s'agisse de la promesse d’une résurrection future dans le royaume de Dieu, puisque le laurier fut symbole d’immortalité. Ici les bulles symbolisent la fragilité et l'éphémère.

     
     
    L'architecture

    La villa Rotonda à Vicence (Italie), 1567-1570, Villa de Andrea Palladio.

     

    • Réintroduction des proportions, de la symétrie et de la régularité,
    • Redécouverte des techniques antiques (la colonne ainsi que le dôme)
    • Construction de villas et de places publiques en plus des églises et palais,
    • Abandon du vitrail,
    • Raccords à angle droit (les angles obtus ou aigus furent proscrits).

    Au sujet de l'urbanisme, la relation église-palais-place est placée au centre de la réflexion; les rues sont également perçues comme un moyen d'afficher son prestige, d'où l'élaboration de façades spécifiques mais également comme un régulateur de flux.

    Plus précisément dans la description d'un bâtiment, on retrouvera:

    • des bossages (la pierre ressort en relief),
    • dans certains cas un fronton sobre (colonne dorique ou ionique) ou une loggia,
    • des tours de fenêtres sobres également,
    • un étage constitué de petites fenêtres carrées,
    • une corniche ouvragée.

     


    L'ouverture au monde: Les grandes explorations
     
     
     
    Issu du site: http://hgv85.free.fr

    Objectifs :

    • Connaitre et utiliser le repère "premier voyage de Christophe Colomb"
    • Rédiger un paragraphe pour raconter et expliquer un événement historique.
    • Valider les items 1.3 et 1.6 du B2i

     

    Description : Suivant les indications du programme, je propose aux élèves à partir de ce petit exercice interactif de découvrir le premier voyage de Christophe Colomb et d’en faire le récit. Les élèves disposent pour cela d’un croquis dynamique du premier voyage (réalisée avec le logiciel flash) qui renvoie à des extrait de son livre de bord et à des document iconographiques. Pour évaluer leur compréhension de cet ensemble documentaire, très dense pour des élèves de 5e, les élèves disposent d’un petit quiz de 10 questions. Pour finir, ils passent à la rédaction d’un court paragraphe sur le sujet : "Raconter et expliqer le premier voyage de Christophe Colomb". Leur travail pourra ensuite être enregistré au format pdf, et/ou imprimé pour correction.

    Voir en ligne : Cliquez ici pour accéder à l’activité

     
     
    L'Europe de la Renaissance, la naissance de l'humanisme
     
     

    une rupture avec le Moyen Age

     

    ¦ Les humanistes* sont les intellectuels de la fin du Moyen Age. Pourtant ils changent totalement de type de pensée.

     

    ¦ Au Moyen-Age, les études étaient principalement orientées vers Dieu et la religion. Les humanistes étudient au contraire l'homme, d'où le nom "d'humanisme".

     

    "Le parfait humaniste"

     

    ¦ Ces intellectuels redécouvrent alors les oeuvres de l'Antiquité grecque et romaine oubliées ou négligées au Moyen-Age.

     

    De nouvelles connaissances

     

    "Vésale"

     

    ¦ Les humanistes ne veulent pas tenir compte des idées du Moyen-Age, et cherche à tous prix le progrès des sciences, comme Vésale qui disséqua des cadavres pour faire progresser l'anatomie, ou Léonard de Vinci qui mit au point de nombreuses machines.

     

    "Inventions de Léonard de Vinci"

     

    La diffusion de ces idées

     

    "Les foyers de l'humanisme"

    ¦ Les voyages ou encore l'imprimerie permettent une diffusion de ces nouvelles idées. Mais seules les villes en prennent connaissance.

     

     

     

     
    L'Europe après le traité de Westphalie en 1648



    Les Réformes protestantes

     

    Quelles furent les bases de la réforme protestante?

     

    A- Les critiques des protestants envers les catholiques

     

    ¦ Ce qui choque, et ce que dénonçaient les protestants était l'attitude du clergé depuis la fin du moyen âge : des curés ignorants et mal formés, des évêques qui ne pensent qu'à l'argent...

    ¦ Plus grave encore, afin de trouver de l'argent, le pape Léon X se mit à vendre des indulgences*. C'est à dire que toutes les fautes pouvaient être pardonnées à condition d'avoir de l'argent.

     

    B- Luther, père de la réforme protestante

    ¦ Luther est un moine allemand qui avait pour principe que seule la foi (et non l'argent) peut donner le paradis.

     

    "Luther critique l'Eglise"

     

    ¦ Il se détourna alors de l'autorité du pape pour créer une Eglise réformée ou Eglise protestante.

     

    "Une gravure protestante"

     

    ¦ Pour les protestants*, la bible reste la référence, mais il n'y a pas de prêtres mais des pasteurs, il n'y a pas non plus de prières pour les Saints ou pour la Vierge.

     

    C- La réforme protestante en France et en Angleterre

    ¦ En France les protestants sont pourchassés, c'est pourquoi Calvin se réfugie à Genève où il crée une Eglise protestante encore plus sévère que celle de Luther

    ¦ En Angleterre, c'est le roi Henri VIII qui donne naissance à une Eglise protestante : l'Eglise anglicane.

     

     Pourquoi la réforme catholique fut une nécessité?

    La réaction catholique

     ¦ En 1542, le pape réorganise l'Inquisition* pour se débarrasser des protestants.

    ¦ A la même époques, Ignace de Loyola, un espagnol, fonde la Compagnie de Jésus, afin de redynamiser le catholicisme. Ceux qu'on appelle les Jésuites* avaient pour but de prêcher partout dans le monde et de participer à l'éducation avec les nombreux collèges.

     

    "Les collèges de Jésuites"

     

     

     La réorganisation

     

    ¦ Elle est venue du Concile de Trente : c'est lors de cette réunion que la pape a reprécisé tous les dogmes* de l'Eglise catholique.

     

    "Les principes catholiques rappelés par le concile de Trente"

     

    ¦ C'est à partir de ce concile que les séminaires* ont été créés.

    ¦ Les catholiques sont redynamisés par cette réforme.

    ¦ De nouvelles églises sont construites, plus luxueuses que celles des protestants.

     

    "Eglise du Gesu à Rome"

     

    La conséquence est le recul du protestantisme dans bon nombre de régions...


     
     
    Luther

    Initiateur de la Réforme protestante qui déchire l'Europe du XVIème siècle, le moine allemand Martin Luther  décède à Eisleben en Allemagne, le 18 Février 1546. Il entre en 1505 au couvent des Augustins d'Erfurt. Rigoureux, menant une vie des plus ascétiques, il est indigné par les abus de l'Eglise romaine, qui marchande le salut de ses ouailles contre l'argent des « indulgences » lesquelles permettent de financer la construction de la basilique Saint Pierre. Docteur en théologie, il se fait connaître, en 1517, en publiant 95 thèsescontre ces indulgences et en critiquant l'autorité du Pape et l'infaillibilité du concile. Parce qu'il dénonce publiquement les dérives morales et financières du clergé catholique, il est excommunié par le Pape Léon X en 1520, brûle la bulle papale au lieu de se rétracter et sera mis, de ce fait, au ban du Saint Empire Germanique un an plus tard ( Edit de Worms ) par Charles Quint, malgré l'appui de puissants princes allemands.

    Le schisme est entériné, et le luthéranisme, église séparée de Rome, prend de plus en plus d'ampleur. Luther parvient à diffuser sa propre conception de la pratique religieuse, reposant sur une foi personnelle et intérieure indépendamment de toute autorité temporelle. Par le baptême et la foi, dit-il, tous les croyants sont égaux et ont un accès direct à Dieu sans passer par un prêtre. Il façonnera le « petit » et le « grand Catéchisme » à l'usage du peuple d'une part et des pasteurs de l'autre, ne conservera que deux Sacrements ( le baptême et l'eucharistie ) et supprimera le célibat des prêtres.

    Illustrant sa réforme, il se marie lui-même en 1525 avec une ancienne religieuse dont il aura six enfants. Martin Luther aidera Jean Calvin, le réformateur français, dans sa chasse aux sorcières et s'en prendra aussi aux Juifs, coupables à ses yeux de ne pas s'être convertis à la nouvelle religion.

    Il laisse en mourant une oeuvre écrite considérable, notamment la traduction de la Bible latine dans la « langue du peuple ». Son oeuvre influence durablement l'Europe, notamment les cultures germaniques et anglo-saxones, et détermine les contours du protestantisme. .

     
     
    Calvin
    Jean Calvin, de son vrai nom Jehan Cauvin[1] (Noyon, Picardie, 10 juillet 1509 - Genève, 27 mai 1564)

    Jean Calvin développe une doctrine qui présente quelques différences, théologiques et cérémonielles avec celle de Luther, doctrine qu'il expose dans son œuvre majeure, l'Institution de la religion chrétienne (écrite en latin, puis traduite par ses soins en français), semblable à une somme organique de théologie. Il est ainsi le premier à donner une version systématique de la théologie réformée, à l'inverse de Luther qui n'a rédigé qu'une somme de commentaires, pamphlets, lettres, sermons et opuscules.

    Calvin a également laissé de nombreux sermons, pamphlets et commentaires en langue vernaculaire, dont le Traité des scandales de 1550, favorisant ainsi l'essor de la littérature en langue française, avec d'autres auteurs humanistes, comme François Rabelais, Louise Labbé ou Michel de Montaigne.

    Le Pape signant et vendant des indulgences vu comme l'Antéchrist par Lucas Cranach l'Ancien d'après le Passional Christi und Antichristi de Martin Luther (1521).

     

    Jean Hus au bûcher, 6 juillet 1415.

    Luther brûlant publiquement les œuvres de Jan Eck, un livre de droit canon et la bulle condamnant ses propositions (Life of Martin Luther and the heroes of the Reformation, 1874)

     

     
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  • Commentaires

    1
    Alexanedu83
    Dimanche 2 Juin 2013 à 17:50
    C'est genial, je suis en cinquieme et ce site m'a beaucoup aidé a comprendre. Merci encore :)
      • fredorain Profil de fredorain
        Dimanche 2 Juin 2013 à 17:51
        C'est fait pour ça. Courage !
    2
    Améliiidu51
    Dimanche 9 Juin 2013 à 19:13
    Bonjour je suis en 5éme est je dois faire un exposer sur La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli. Je sais pas comment formuler et dire les bouleversement scientifiques et intellectuels du XVe et XVIe siècles en Europe. Pouvez-vous m'aidez?
      • fredorain Profil de fredorain
        Dimanche 16 Juin 2013 à 10:57
        Il y a aurait beaucoup à dire. Tu peux notamment piocher dans ce cours pas mal d'idées ;)
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